Une nouvelle conception de l'amour est saisissable au XVIIIe siècle à travers le roman psychologique dont les productions sérialisées type Harlequin sont les héritières. Selon cette conception, l'amour apparaît comme étant un principe de catégorisation qui structure la spécificité des rapports sociaux de sexe et leur logique hétérosociale.
In an article written for the Journal of Popular Romance Studies, Séverine Olivier and Agnès Caubet note that
Many books published on romantic fiction in the 1990s condemned the genre. Category romances were perceived to reinforce patriarchy and were considered as an ideologically dangerous fiction for female readers, even though readers were never interviewed for this research.
They include this book among that number. I found the following summary in a short "Dossier" byAurélia Durandal which seems to have been prepared in 2003 while studying "à l’Institut universitaire de technologie René Descartes, Paris 5, Département information communication, option métiers du livre":
Pascale Noizet s’intéresse aux modalités de discours du roman sentimental. L’histoire littéraire montre que depuis les romans sentimentaux du XVIIIème siècle jusqu’aux romans de série, la vision du couple proposée oppose l’homme à la femme.
La critique met en évidence les avatars des romans d’amour sans vraiment traiter de la question du couple. Les romans Harlequin privilégient le point de vue de l’héroïne qui évolue vers l’amour par une introspection. En se confrontant à l’homme, elle doit trouver dans sa nature ce qui le différencie des autres et de la représentation négative qu’elle a du sexe opposé. L’amour naît en elle comme s’il était inné. L’amour unique et parfait s’impose alors comme modèle pour nombre de lectrices qui s’identifient à l’héroïne. Maisl’adéquation à ce modèle n’est possible que par la place des femmes dans la société contemporaine et qui les maintient dans une inégalité de fait. L’acte de lecture leur permet d’échapper à ce mode de fonctionnement. Si elles en tirent une certaine culpabilité, c’est parce qu’elles ont intériorisé un modèle qui les tient pour inférieures à l’homme. La lecture de romans sentimentaux n’est pas la cause de l’aliénation des femmes mais un effet de ce qui se passe dans la société. Elles ne peuvent adhérer au modèle proposé que parce qu’elles le reconnaissent. Il est interprété selon leur histoire personnelle.
Un livre difficile mais qui met en évidence les limites des arguments de la critique des romans sentimentaux. Pascale Noizet montre que c’est la société avant tout qui maintient les femmes dans une situation d’inégalité.
Here's a review by Danielle Charest. And here's a very short abstract:
In an article written for the Journal of Popular Romance Studies, Séverine Olivier and Agnès Caubet note that
They include this book among that number. I found the following summary in a short "Dossier" by Aurélia Durandal which seems to have been prepared in 2003 while studying "à l’Institut universitaire de technologie René Descartes, Paris 5, Département information communication, option métiers du livre":