Clémence Préfontaine construit son analyse dans le but évident d'aider les professionnels de l'éducation à susciter le questionnement chez les élèves face aux stéréotypes qu'on retrouve dans les romans roses. (195)
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elle explique que les romans d'amour doivent avoir leur place à l'école parce que ces livres correspondent aux goûts et aux habitudes des lecteurs et que ceux-ci pourront s'intéresser globalement à une activité de lecture. (195)
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Elle montre que l'idéologie de l'amour possessif se cache dans les pages de ces romans. [...] Les auteurs des romans d'amour utilisent abondamment des adjectifs possessifs et des termes de possession pour perpétuer l'idéologie. (195)
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Le quatrième chapitre est consacré à la domination masculine et au sexisme. Dans les romans d'amour, l'homme est dominant dans ses relations tant amoureuses que sexuelles avec les femmes. Conséquemment, la femme joue un rôle de soumission dans ses liaisons avec l'homme. Les stéréotypes sexistes affluent dans cette littérature. On met en scène des femmes coupables, hystériques, pudiques et dépendantes. À l'inverse, le donjuanisme, l'initiative sexuelle et l'attitude de protecteur à l'égard de la femme sont des points communs aux hommes présentés dans les romans Harlequin. (196)
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Dans le dernier chapitre, Clémence Préfontaine démontre comment ces romans font l'objet d'une trilogie mythique au sujet de l'amour. D'abord, il y a la beauté corporelle qui fait naître l'amour. L'héroïne moche et combien ordinaire du début du roman ne cessera de découvrir sa beauté, et ses atouts physiques cachés seront révélés tout au long des chapitres. Ensuite, l'amour conduit inévitablement au mariage. Oui. Car, le bonheur se trouve évidemment dans le mariage. Que de pièges tendus à la lectrice! (196)
Legault gives a publication date of 1992 but Suzanne Pouliot's review, in La Lettre de la DFLM, n°11, 1992 gives 1991.
A substantial review, by Daniel Legault, was published in Documentation et bibliothèques 41.3 (1995): 195–197. I've selected some quotations from the review:
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Legault gives a publication date of 1992 but Suzanne Pouliot's review, in La Lettre de la DFLM, n°11, 1992 gives 1991.