Romans d’amour

Publisher
Éditions Odile Jacob
Location
Paris
Publication year
1988
Comment

Bruno Péquignot ("Les femmes" 1991) refers to this book repeatedly to express disagreement.

I found the following summary in a short "Dossier" by Aurélia Durandal which seems to have been prepared in 2003 while studying "à l’Institut universitaire de technologie René Descartes, Paris 5, Département information communication, option métiers du livre":

À travers ce livre, Michèle Coquillat fait un procès sans appel aux romans d’amour. Ils sont coupables de véhiculer un modèle manichéen et stéréotypé de la société, dans laquelle l’homme s’oppose à la femme, dans un rapport de domination.

La femme recherche le bonheur qu’elle trouvera à travers l’amour de l’homme. Elle doit se laisser guider par sa nature de femme et non par sa raison, qui ne peut la mener qu’à l’isolement. A la jeune fille ingénue, on oppose la femme dominatrice qui cherche à conquérir les attributs masculins. La « femme-hybride » ne peut être aimée. Elle a commis l’irréparable en voulant le pouvoir.

La domination et le savoir sont les chasses gardées de l’homme. A la manière d’un père ou d’un dieu, il incarne une force morale et sait mieux que l’héroïne qui elle est. Il n’hésite pas à la brutaliser pour mieux la révéler à elle-même.

Les schémas figés des romans sentimentaux conduisent les lectrices à intérioriser un modèle de la société, où la grande aventure féminine consiste à rechercher l’amour au travers de la domination de l’homme.

Michèle Coquillat donne une interprétation des romans sentimentaux. Toutes les caractéristiques du genre deviennent des preuves de leur mauvaise qualité. Si l’intrigue de ces romans est stéréotypée, son propos devient lui aussi typique de celui de la critique et finit par se répéter. On regrettera enfin, qu’il ne figure aucune bibliographie du corpus qui lui a servi à bâtir son étude.

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